1 Oh! Que n’es-tu mon frère,
Allaité des mamelles de ma mère!
Je te rencontrerais dehors, je t’embrasserais,
Et l’on ne me mépriserait pas.
2 Je veux te conduire, t’amener à la maison de ma mère;
Tu me donneras tes instructions,
Et je te ferai boire du vin parfumé,
Du moût de mes grenades.
3 Que sa main gauche soit sous ma tête,
Et que sa droite m’embrasse!
4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour,
Avant qu’elle le veuille.
V. 5-7: cf. (Ex 28:29, 30. Ro 8:35-39.) 1 Co 13:8.5 Qui est celle qui monte du désert,
Appuyée sur son bien-aimé?
Je t’ai réveillée sous le pommier;
Là ta mère t’a enfantée,
C’est là qu’elle t’a enfantée, qu’elle t’a donné le jour.
6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur,
Comme un sceau sur ton bras;
Car l’amour est fort comme la mort,
La jalousie est inflexible comme le séjour des morts;
Ses ardeurs sont des ardeurs de feu,
Une flamme de l’Éternel.
7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour,
Et les fleuves ne le submergeraient pas;
Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour,
Il ne s’attirerait que le mépris.
V. 8-14: cf. (Ru 2:11-13; 3:1, 10, 11.) Ca 2:14, 17.8 Nous avons une petite sœur,
Qui n’a point encore de mamelles;
Que ferons-nous de notre sœur,
Le jour où on la recherchera?
9 Si elle est un mur,
Nous bâtirons sur elle des créneaux d’argent;
Si elle est une porte,
Nous la fermerons avec une planche de cèdre.
10 Je suis un mur,
Et mes seins sont comme des tours;
J’ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon;
Il remit la vigne à des gardiens;
Chacun apportait pour son fruit mille sicles d’argent.
12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde.
A toi, Salomon, les mille sicles,
Et deux cents à ceux qui gardent le fruit!
13 Habitante des jardins!
Des amis prêtent l’oreille à ta voix.
Daigne me la faire entendre!
14 Fuis, mon bien-aimé!
Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches,
Sur les montagnes des aromates!